
Ils ont la cote parmi l'offre bretillienne de traiteurs événementiels. Leur originalité tout en simplicité séduit les palais, avec une touche de cuisine moléculaire, des cocktails en trompe-l'oeil, etc. Stéphanie et Gaëtan Chauvel ont lancé leur affaire il y a tout juste dix ans. C'était le 2 juillet 2007 à Cesson-Sévigné. « J'ai commencé seul avec une vendeuse, raconte Gaëtan Chauvel. Cette situation n'a duré que deux mois... Nous avons très vite embauché. » Sa femme, alors chef de rayon dans la grande distribution, l'a rejoint huit mois plus tard. Aujourd'hui, l'entreprise familiale emploie douze salariés permanents dont le couple d'entrepreneurs.
« Un passage obligatoire »
Pour ses dix ans, le Bureau des saveurs vient de déménager au nord de la métropole rennaise, à Mouazé. « Un passage obligatoire », selon le duo, tombé par hasard sur ce bâtiment occupé précédemment par un boucher-charcutier (Ets Biard) et donc idéal pour son activité avec chambre froide, salle blanche... L'entreprise dispose de 500 m² dont 300 m² de laboratoire. « Avec 3.700 m² de terrain, il y a du potentiel ! », ajoute Gaëtan Chauvel qui a investi 400.000 euros dans l'opération. À Cesson-Sévigné, où il était à l'étroit et peu fonctionnel, le traiteur a gardé son restaurant d'une cinquantaine de couverts, avec service au comptoir ouvert le midi. C'est l'une de ses trois activités, aux côtés de la partie traiteur événementiel (50 % de son business) et des plateaux-repas préparés pour les entreprises et collectivités (40 %) avec un large choix de trois entrées, autant de plats et de desserts. Le Bureau des saveurs est aussi le traiteur officiel du club de handball de Cesson-Sévigné.
Agilité et sur-mesure
Sa différence ? « La réactivité, l'agilité et le collaboratif », répond tout de go Gaëtan Chauvel qui aime « challenger les idées », tant avec ses clients que dans son mode de management. Pas non plus de carte pré-établie sur son bureau, mais des saveurs à travailler. « Nous travaillons beaucoup sur mesure, à façon. »
« Un cap »
Le nouvel outil de production doit lui permettre d'asseoir son développement. La société doit « passer le cap » du million d'euros de chiffre d'affaires cette année. « Nous sommes en avance sur nos objectifs », confie le dirigeant, qui n'exclut pas non plus d'ouvrir d'autres points de restauration à l'avenir. « Nous avons un outil de production avec une belle capacité. »