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Octopus Lab lève trois millions d’euros pour améliorer la qualité de l’air dans les immeubles
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Octopus Lab lève trois millions d’euros pour améliorer la qualité de l’air dans les immeubles

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La start-up lilloise Octopus Lab annonce une levée de fonds de trois millions d’euros. Elle va lui permettre d’accélérer la commercialisation de sa solution logicielle, qui analyse et prédit la qualité de l’air dans les immeubles.

Indalo, la solution mise au point par Octopus Lab, permet de mesurer et prévoir la qualité de l’air intérieur, dès la conception des bâtiments — Photo : Octopus Lab

Assurer une meilleure qualité de l’air dans les immeubles de bureaux ou les établissements publics, tout en limitant leur consommation énergétique. C’est la promesse d’Octopus Lab, créée à Lille en 2017 par Maxence Mendez, un ancien chercheur au CNRS, spécialisé dans la qualité de l’air. Cette start-up a mis au point un modèle prédictif, s’appuyant sur les données environnementales et sur des capteurs dans les immeubles, pour assurer la meilleure qualité de l’air possible aux usagers.

Après une première levée de fonds, en amorçage, en 2019, l’entreprise a bouclé en 2022 un nouveau tour de table, de trois millions d’euros. À nouveau accompagnée par ses deux investisseurs historiques, Nord Création et Nord France Amorçage, elle est rejointe par de nouveaux fonds : Swen Capital Partners, Matmut Innovation, Bouygues Construction Venture, et BTP Capital Investissement. À l’issue de cette opération, Maxence Mendez reste majoritaire au capital.

"Je suis particulièrement heureux de voir que notre projet a pu intéresser des fonds très orientés BTP et santé, qui vont pouvoir nous accompagner sur des questions spécifiques. Nous allons notamment, consolider notre force commerciale, pour nous développer en France et en Europe. À terme, l’Amérique du Nord est aussi une cible que nous privilégions", détaille le dirigeant.

Deux solutions prédictives

Comptant pour le moment une quinzaine de salariés, Octopus Lab appuie son développement sur les deux versions de son logiciel Indalo, qui modélise la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments. La première permet aux ingénieurs en bâtiments ou aux architectes de prévoir la qualité de l’air dans un futur immeuble, en fonction de sa localisation, des systèmes d’aération et des matériaux prévus. La seconde analyse la qualité de l’air dans les immeubles existant, grâce à des capteurs et à une intelligence artificielle qui agrège différentes données internes ou externes. "Notre algorithme prend automatiquement en compte les heures de pointe dans la rue où est situé le bâtiment, les moments d’affluence à l’intérieur, les jours d’ouverture et de fermeture selon qu’il s’agit d’une entreprise ou d’un musée, par exemple… À partir de ces données, la solution pilote les systèmes de ventilation, pour assurer une qualité de l’air optimale dans les locaux, tout en limitant la consommation énergétique des bâtiments, puisque la ventilation ne fonctionne que quand elle est nécessaire", pose Maxence Mendez. Octopus Lab compte une centaine de clients, entreprises et collectivités, et pilote plusieurs centaines d’immeubles en France. La start-up, qui est en train de recruter une dizaine de personnes, prévoit d’atteindre un million d’euros de chiffre d’affaires cette année, et 4,5 millions d’euros d’ici 2025.

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