Une page se tourne pour Norlink Ports. Depuis sa naissance en 2017, l’association regroupait l’ensemble des acteurs portuaires des Hauts-de-France. Désormais, la fédération Norlink va plus loin en fédérant autour d’une nouvelle identité le pôle ferroviaire 2A2F, le Consortium Fluvial Hauts-de-France ainsi que l’association régionale des ports de plaisance. « L’idée est de bâtir un écosystème et d’y associer tout ce qui alimente les ports, d’où le regroupement de l’ensemble des acteurs du transport. Le véritable enjeu de cet hinterland est de développer l’aspect multimodalité tout en gardant l’autonomie de chaque association » indique Bruno Fontaine, président de la fédération Norlink.
Travailler main dans la main avec le port d’Anvers
La fédération Norlink vient de signer un partenariat clé avec le port d’Anvers pour répondre aux défis de la sécurité, du numérique et de la transition énergétique. « Même si nous ne jouons pas dans la même cour que le port d’Anvers, véritable mastodonte, nous avons relevé les mêmes problématiques. Ce partenariat doit permettre notamment de limiter les trafics en tout genre et lutter contre les cyberattaques » résume le président de la Fédération. Si le transport de demain passe par le numérique et la transition énergétique, Norlink veut travailler main dans la main avec les pays voisins d’où la coopération avec le port d’Anvers. « Notre réflexion ne peut se cantonner à la frontière » estime Stéphane Raison, vice-président de Norlink et président du directoire de Dunkerque Port.
Les acteurs portuaires régionaux « prêts pour le Brexit »
Face au Brexit, programmé le 31 octobre, les ports de Calais, Dunkerque, Boulogne-sur-Mer et Eurotunnel ont d’ores et déjà adapté leurs infrastructures et leurs organisations pour répondre à cet enjeu de taille. Ces six derniers mois, 15 M€ d’investissements ont été réalisés par les acteurs portuaires de la région sur leurs plateformes. « Dernièrement, nous nous sommes vus toutes les semaines avec les différents ports, les douanes et la préfecture pour travailler sur les modalités de contrôle à chaque passage de camion. Nous sommes prêts et aux normes » explique Stéphane Raison. Au total, 60 % du transport vers la Grande-Bretagne passe par le Détroit. Pour la fédération Norlink, le message est clair : « il faut faire du Brexit une réussite et non un échec ».
