DLPK et Ozange plébiscitent le vélo pour la santé de leurs salariés
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DLPK et Ozange plébiscitent le vélo pour la santé de leurs salariés

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La crise sanitaire a mis la santé des salariés sur le devant de la scène. Le vélo est l’une des solutions retenues par les dirigeants de DLPK et d’Ozange, deux entreprises des Hauts-de-France, pour inciter leurs collaborateurs à faire du sport. Ils en ont fait une politique forte de leurs entreprises, en s’appuyant sur les dispositifs existants.

À gauche, la directrice d’Ozange, Sabine Verhaegen, avec une partie des salariés revenant d’une séance de vélo — Photo : Lise Verbeke

L’idée a germé il y a quelques mois, dans l’entreprise économique et solidaire amiénoise, Ozange (3 M€ de chiffre d’affaires). Celle-ci accompagne et réinsère 150 salariés, dans les métiers de la propreté, du repassage, de la couture et de l’aide à domicile. "Les auxiliaires de vie représentent environ 80 personnes, explique la directrice Sabine Verhaegen, la grande majorité n’est ni véhiculée, ni même apte à conduire. Ces salariés prennent les transports en commun pour se rendre chez les clients". Avec les inconvénients qui en découlent, le temps d’attente, d’éventuels retards, etc.

Une initiation au vélo

Et si le vélo était la solution ? Ozange a lancé un appel à volontaires, et 12 salariées ont répondu favorablement. "Nous avons mis en place un programme de 15 séances, de juin jusqu’à septembre, en partenariat avec l’Ufolep, l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique". Avec un éducateur sportif, sur leur temps de travail, les salariés ont démarré par un diagnostic de leur condition physique, suivi de séances de remise en forme. "Elles apprennent à faire du vélo, car beaucoup ne savaient pas en faire", ajoute la directrice. Elles suivent également des cours de code de la route avec une association amiénoise". Douze vélos à assistance électrique seront loués auprès de la métropole d’Amiens pour ces salariés, à hauteur de 25 euros par mois et par vélo, pris en charge par Ozange. "L’objectif, c’est qu’elles l’utilisent pour leurs trajets d’un client à l’autre, mais aussi dans leur vie personnelle, pour une vraie autonomie dans la mobilité". Ce dispositif a un coût total pour Ozange de 30 000 euros, dont 23 000 euros sont financés par le conseil départemental. "L’idée avec ce groupe expérimental est de faire boule de neige sur les autres salariés".

Des vélos de fonction

L’effet d’entraînement, c’est aussi ce qu’attend le dirigeant du groupe nordiste DLPK, entreprise de gestion de patrimoine à Roubaix, Lille et Paris (150 M€ de chiffre d’affaires en 2020). Ce groupe a mis en place des vélos de fonction en juin dernier. "La moyenne d’âge de nos 220 salariés est de 33 ans, indique Antoine Limare. La plupart sont très sédentaires au travail, devant leur ordinateur". Si l’entreprise possède une salle de sport depuis plus de dix ans, "ce sont toujours les mêmes qui s’y rendent. Le vélo, c’est plus ludique, et plus accessible". Une vingtaine de salariés, quel que soit leur statut dans l’entreprise, ont donc pu choisir leur vélo, électrique ou non, via le fabricant de vélos nordiste 02feel. "Ce sont des vélos très solides, qui vont durer dans le temps et, en plus, avec un look sympa", explique Thiphaine Duhamel, DRH du groupe DLPK. Pour un vélo électrique, le coût pour l’entreprise, hors crédit d’impôt, s’élève à 62 euros par mois, et pour le salarié, à un peu moins de 10 euros par mois. Cela comprend la location du vélo, mais aussi son entretien, l’assurance et l’équipement nécessaire, casques, cadenas, gilet jaune.

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