"Nous sommes les premiers établissements à être fermés et les derniers à rouvrir", regrette Guillaume Groell, cofondateur de l'enseigne d'escapes games lilloise John Doe. Même si l’entreprise a le droit à des aides financières dans le cadre de cette fermeture imposée par la situation sanitaire, le codirigeant estime qu’elles ne sont pas adaptées car "nos charges fixes sont plus élevées" que celles d’autres établissements. Né à Lille en 2015, John Doe compte 5 salles d’escape game en propre et réalisait en 2019 un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros, avec 15 salariés.
Si l’activité a pu être relancée entre les deux confinements, du 22 juin au 29 octobre, cela n’a pas suffi à compenser les périodes de fermeture. "Pour l’année 2020, nous avions un chiffre d’affaires prévisionnel de 3 millions d’euros, et nous allons réaliser 1,2 ou 1,3 million d’euros", commente-t-il. Le dirigeant aimerait avoir une date de réouverture claire pour 2021, une année qui s’annonce difficile en raison de charges supplémentaires, liées par exemple au remboursement du prêt garanti par l’État. Guillaume Groell estime malgré tout John Doe assez solide pour passer le cap.
