Olivier Hutin et Jean-Marc Devise sont à la tête d'Arras Maxéi depuis quelques mois. Spécificité de cette entité, elle compte deux sites, l'un à Arras qui abrite le siège et l'autre dénommé Bouharmont qui est implanté à Jeumont (59). «Nous maîtrisons différents produits, là est l'intérêt des deux sites. Bouharmont propose des équipements spécifiques d'enroulage, de coupe, de mesure, etc. pour des câbles, gaines et autres», commente Jean-Marc Devise.
Une visibilité courte
D'ores et déjà, des projets se dessinent avec un bémol: «Nous ne sommes pas en difficulté par rapport à la charge de travail. La partie machines spéciales couvre les besoins de l'atelier mais nous travaillons sur une visibilité courte.» Sur Arras, outre l'usinage, les deux hommes misent sur les machines spéciales qui font appel à des savoir-faire et demeurent sur un marché moins concurrentiel. Une réflexion est menée sur le travail en réseau avec d'autres industriels locaux. «Nous rêvons un jour de vendre une machine spéciale en Chine, conçue grâce au travail de trois ou quatre sous-traitants», poursuivent les deux hommes.
L'énergie innovante
Sur le marché de l'énergie, Arras Maxéi développe une nouvelle machine pour régénérer l'huile et la réutiliser. Cette huile a un rôle crucial dans l'entretien des transformateurs électriques. C'est aussi vers l'export que s'orientent les nouvelles destinées d'Arras Maxéi. Une tendance déjà bien amorcée sur le marché de l'énergie sont les ventes directes et indirectes se font à 80% à l'export. L'accent va être mis sur l'Europe de L'Est, l'Amérique latine, les États-Unis, le Canada mais aussi le Moyen-Orient. «Nous devrions avoir un VIE en Russie à la fin de l'année.» Pour Bouharmont, des changements s'esquissent également: un support commercial sera apporté par le siège et plus de synergies se feront pour le back-office.
Reprise en début d'année, Arras Maxéi développe une nouvelle machine pour le secteur de l'énergie.
