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Coronavirus : le prêt garanti par l'État à l'épreuve du terrain

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Travail de bureau — Photo : ©Rostislav Sedlacek - stock.adobe.com

PGE. L’acronyme des prêts garantis par l’État s’est rapidement imposé dans le langage économique, depuis leur lancement le 23 mars. Trois lettres adossées à un chiffre massue : 300 milliards d’euros. Le montant que la puissance publique se dit prête à débourser pour couvrir, en cas de défaillance (et en général à 90 %), les crédits ouverts par les banques aux entreprises menacées par la crise du coronavirus. Sur le papier, cette arme de trésorerie massive a fait mouche : en cinq semaines, plus de 50 milliards d’euros ont été accordés à quelque 322 000 entreprises, pour un taux de refus officiel inférieur à 3 %. Mais qu'en est-il dans les faits de ce dispositif largement laissé aux mains des banquiers ? Réponse avec un aperçu en région des réussites, et quelques ratés, du prêt garanti par l’État.