Les migrants sont les bienvenus chez elles. Convaincues de leurs "talents" et leur "potentiel", une quarantaine d’entreprises promettent d'"agir concrètement en faveur de l’inclusion des personnes réfugiées et exilées" dans le milieu professionnel. À ce titre, elles ont signé une charte, élaborée par le cabinet Utopies et l’association Singa. Ce document les incite, entre autres, à améliorer l’employabilité de ces travailleurs (par le biais d’outils internes, comme le mentorat, la formation, ou tout simplement l’apprentissage de la langue française) ; à sensibiliser managers et salariés aux enjeux liés à la diversité ; ou encore à inscrire "l’égalité des chances et l’interculturalité dans [leurs] politiques" RH et RSE. Enfin, "quand cela est possible", les entreprises volontaires sont invitées à privilégier, dans leur chaîne d’approvisionnement comme dans leurs investissements, des projets ou partenaires également impliqués dans une démarche d’inclusion des réfugiés. Parmi les premiers signataires de la charte figurent le sarthois O2 care services, le rennais Fruggr, le rouennais Socaps, ainsi que les nantais Connexing et Mixity.
