Les entreprises appellent à l’aide face à la flambée des prix, aggravée par la guerre en Ukraine. Le transport routier réclame des mesures "immédiates" et "concrètes", telle qu’un tarif "figé" des carburants, comme le suggère l’organisation professionnelle OTRE. Sans quoi les entreprises devront "suspendre des services" ou se retrouveront "dans une situation de défaillance". Même son de cloche à la FNTR. La fédération prévient également que le "choc inflationniste" en cours aura "un impact très important sur les prix de transport". Signal d’alarme tiré aussi, en Bretagne, par les comités de pêche. En proie à une "hausse historique du gasoil" et à l’envolée de tous leurs coûts d’exploitation, les professionnels exigent "des actions fortes, urgentes et à la hauteur de la situation. […] Les chiffres d’affaires se dégradent très vite et beaucoup d’entreprises ne pourront plus assurer les salaires dans les quatre ou cinq prochains jours." Le futur "plan de résilience" de l’État devrait comprendre "un dispositif pour protéger" les automobilistes et "certaines entreprises" de la hausse des prix à la pompe, a promis la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, le 4 mars.
