Les difficultés d’approvisionnement bien parties pour durer toute l’année. C’est en tout cas l’avis des dirigeants interrogés par la Banque de France, entre le 27 janvier et le 3 février : 63 % des industriels en proie à ces tensions les voient subsister de 3 à 12 mois, un avis partagé par 61 % des patrons du bâtiment. À l’inverse, ils sont, respectivement, 16 et 12 % à redouter qu’elles s’étendent sur deux ans. Dans l’immédiat, après une pause en décembre, la situation s’est de nouveau tendue : en janvier, 52 % des entreprises du BTP (+4 points en un mois) et 55 % des usines (+2 points) se disaient touchées, avec un pic dans les équipements électriques (79 %, +3) et les machines-outils (76 %, +5), mais un léger relâchement dans l’automobile (74 %, -5). À noter que des secteurs jusqu’ici épargnés sont désormais affectés, comme l’aéronautique (54 %, +17) et la pharmaceutique (43 %, +13). Mais dans ce dernier cas, les tensions sont dues "vraisemblablement à la vigueur de la demande". Du côté des difficultés de recrutement, même dynamique, puisqu’elles renouent, elles aussi, avec leurs sommets de l’automne dans le bâtiment (61 %, +3) et l’industrie (40 %, +3).
Reparties de plus belle en janvier 2022, les tensions d'approvisionnement pourraient perdurer toute l'année
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