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Relance : après les PGE, l'État veut prolonger ses prêts participatifs et obligations subordonnées
10 novembre 2021
Les outils de financement nés de la crise du Covid-19 ne sont pas près de disparaître. Après les PGE, maintenus jusqu’en juin 2022, le ministère de l’Économie compte prolonger les prêts participatifs de la relance (PPR distribués depuis début mai) et les obligations subordonnées (censées être lancées dans la semaine du 15 novembre). Ces deux instruments de quasi-fonds propres resteront disponibles jusqu’à fin 2023, au lieu de juin 2022 (sous réserve de validation de la Commission européenne). Bercy promet, en outre, de simplifier les PPR : les "notations externes au prêteur" (type cotation Fiben) ne seront bientôt plus requises ; le différé d’amortissement pourra être porté à 6 ans (au lieu de 4) pour les ETI ; les entreprises appartenant à un groupe ou à des fonds y accéderont plus facilement. Le ministère assure également avoir réalisé un "gros travail de sensibilisation", afin que ces outils ne soient pas considérés comme de la dette, mais bien un instrument de haut de bilan. À l’origine, l’État comptait injecter 20 milliards d’euros dans 10 000 à 20 000 entreprises. Mais les prêts participatifs ont peu convaincu. Sans donner de chiffres, Bercy y voit "un signe rassurant sur l’état de la conjoncture".
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