Un oubli réparé et une doctrine adaptée. Voilà les deux changements apportés au protocole sanitaire en entreprise, daté du 26 janvier. Cette troisième version en un mois intègre enfin le passe vaccinal, qui avait été complètement occulté dix jours plus tôt. Plus inattendu, il modifie la procédure de prise en charge des cas contact au travail. Fini la quarantaine pour tous, avec possibilité d’arrêt de travail sans délai de carence. L’isolement n’est désormais plus requis pour les salariés en bonne santé, s’ils sont vaccinés ou remis du Covid-19 depuis moins de six mois et asymptomatiques. Cas particulier : les personnes complètement immunisées, mais considérées "contact à risque", doivent, "dans la mesure du possible, appliquer de manière stricte les mesures barrières et privilégier le télétravail". Pour toutes les autres (partiellement ou pas du tout vaccinées, "immunodéprimées graves"…), la consigne est de "s’isoler immédiatement et jusqu’à 7 jours après le dernier contact" avec un malade du Covid-19. Autant de cas de figure qui rendent un peu plus compliqués les règles anti-coronavirus, et le respect du secret médical en entreprise.
