Cette fois, il y a le feu. Face à la flambée des prix du gaz et autres combustibles, l’Union des industries utilisatrices d’énergie (Uniden) appelle à des actions urgentes et temporaires pour aider les entreprises à retrouver des "conditions économiques supportables, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui". Un mois après avoir déjà tiré la sonnette d’alarme, l’organisation demande aux autorités d’agir à trois niveaux : 1) faire descendre la pression sur le marché du gaz, où règnent "une volatilité spéculative et une nervosité extrêmes" ; 2) atténuer le coût de l’électricité, par le biais de mesures techniques ; 3) désamorcer l’impact de cette crise, pour les usines soumises aux quotas d’émissions carbone. Selon l’Uniden, la situation actuelle plonge les entreprises "dans une situation financière critique" et les contraint à des "décisions d’arrêt ou de ralentissement" de leur activité, car "plus on produit, plus on perd" de l’argent. Le gouvernement a bien prévu de se saisir du sujet, mais pas avant le 19 octobre, date d’une "table ronde" organisée avec les industriels énergivores.
