Les créations d’entreprise limitent la casse. Après un mois de janvier catastrophique, elles n’accusent finalement qu’un léger retard, au premier trimestre, sur leur niveau d’il y a un an (-0,4 %), selon l’Insee. Mais cette stabilisation tient uniquement à la grande forme des micro-entrepreneurs (+2,5 %), à l’inverse des entreprises individuelles classiques (‑9,1 %) et des sociétés (‑3,3 %). Au niveau sectoriel, les créations s’effondrent également dans la santé et l’enseignement (-13,9 %), ainsi que le transport (-9,9 %), mais s’épanouissent dans l’industrie (+10,4 %) et l’hébergement-restauration (+8,5 %). À noter que, sur le seul mois de mars, la tendance est quand même au redressement, avec 87 446 immatriculations (+1,2 % sur un mois), au plus haut depuis le début de l’année. Prudence toutefois : ces statistiques restent fragilisées par la mise en place laborieuse du guichet unique pour les formalités des entreprises, prévient l’Insee.
