Le licenciement ne sera pas la seule option des employeurs contre leurs salariés dépourvus de passe sanitaire. Dans les entreprises concernées, plusieurs alternatives seront possibles, a détaillé la ministre du Travail Élisabeth Borne, le 20 juillet, sur BFMTV. La suspension préalable de l’employé, censée durer deux mois maximum, pourra d’abord être interrompue "dès lors [qu’il présentera] un passe sanitaire valide". En cas de blocage persistant, les deux parties pourront s’entendre, au choix, sur la prolongation de cette même suspension ; la prise de jours de congés ; un changement d'"affectation, [pour] un endroit où l’on n’est pas soumis à passe sanitaire". Sinon, l’employeur pourra envisager une sanction disciplinaire. À la clé : avertissement, mise à pied ou licenciement. Dans ce dernier cas, il s’agira d’une rupture "pour motif personnel, […] avec des indemnités pour le salarié". Une hypothèse "inacceptable" pour les professionnels de la restauration. Dans une lettre à la ministre, l’Umih, le Gni-HCR, le Snrtc et le GNC refusent de "devoir assumer la responsabilité financière [de ces] licenciements" contraints.
Passe sanitaire obligatoire : il y aura des alternatives au licenciement pour les salariés récalcitrants
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