Faire durer son PGE le plus longtemps possible. C’est la stratégie adoptée, pour l’instant, par les entreprises, selon la Fédération bancaire française (FBF), à la lumière de ses premières données, portant sur 430 000 prêts garantis par l’État. Ainsi, 55 % de leurs bénéficiaires ont demandé à obtenir une seconde année de différé de remboursement du capital. Mise en place à la mi-janvier, cette option est censée être accordée "systématiquement", à la demande de l’emprunteur. Quid de la durée de ces PGE ? Dans les trois quarts des cas, les entreprises veulent l’amortir à l’échéance la plus lointaine possible, soit en 2026. Seules 12 % envisagent d’honorer leur dette dès cette année. Des choix avant tout dictés par un principe de "précaution : environ la moitié ont, aujourd’hui, sur leurs comptes bancaires l’intégralité de leur PGE", assure la FBF.
Les entreprises ne sont pas du tout pressées de rembourser leur prêt garanti par l'État
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