Ce devait être un coup de pouce au pouvoir d’achat des salariés. En pratique, la "prime Macron", née de la crise des Gilets jaunes, a parfois été versée à la place, et non en plus, d’autres gratifications. L’Insee constate en effet que "bien qu’ils y soient plus élevés, les salaires (hors prime exceptionnelle) ont plus faiblement progressé […] dans les établissements ayant versé la prime que dans les autres" au premier trimestre 2019 par rapport à l’année précédente. Un "effet d’aubaine" estimé entre 15 et 40 %. Au total, en 2019, cette mesure défiscalisée et désocialisée, reconduite pendant la crise du coronavirus, a été utilisée par plus de 400 000 employeurs pour près de 2,2 milliards d’euros attribués à 4,8 millions de personnes. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, plus de 80 % du personnel éligible en a été bénéficiaire.
Les employeurs n'ont pas toujours joué le jeu de la "prime Macron" en 2019
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