Le troisième confinement moins brutal que prévu. Comme l’Insee avant elle, la Banque de France estime la perte d’activité à -6 % en avril (au lieu des -7 % initialement attendus), après -5 % en mars (chiffre qui s’est dégradé, lui, d’1 point). La levée des restrictions sanitaires devrait permettre de revenir à -4 % en mai. Le confinement n°3 aura quand même marqué un coup d’arrêt, pour les 8 500 entreprises interrogées entre le 28 avril et le 5 mai. C’est le cas en particulier dans l’automobile (rechute d’activité de 4 points en avril, sous son niveau de novembre), la chimie et la location (-4 points chacun), la publicité (-6) et, encore plus, la pharmaceutique et les services à la personne (-8 points dans les deux cas). Déjà affaiblis, l’hébergement et la restauration se sont enfoncés davantage dans la crise, mais le déconfinement devrait leur permettre de rétablir leur activité, respectivement, à 31 et 24 % de la normale. Un seuil extrêmement faible, mais déjà deux fois supérieur à celui du mois d’avril.
Le troisième confinement a fait caler une partie de l'industrie et la plupart des services
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