Le marché du travail reste décidément solide. Au quatrième trimestre, en France (hors Mayotte), le taux de chômage, calculé par l’Insee, est tombé à 7,2 % (-0,1 point en trois mois, soit 45 000 demandeurs d’emploi en moins), après avoir oscillé toute l’année un cran au-dessus. Il atteint ainsi son plus bas niveau en près de 15 ans (hors crise du Covid-19). Ce résultat s’accompagne d’autres bonnes nouvelles, tout aussi historiques. Ainsi, le taux d’emploi des 15-64 ans, stabilisé à 68,3 %, reste à son plus haut niveau depuis que l’institut le mesure (soit depuis 1975). Le taux de CDI, lui, progresse (50,5 %, +0,4 point en un seul trimestre), quand la part de temps partiel recule (avec une part 17,1 %, au plus bas depuis 20 ans) et le chômage de longue durée s’érode (1,9 %, plus faible taux depuis le printemps 2009). Mais derrière cette santé de fer apparente se cache aussi une montée, plus discrète, de la précarité : ainsi, le "halo autour du chômage" (composé d’individus qui ne recherchent pas de travail ou ne sont pas disponibles pour en occuper un à brève échéance) remonte, lui, au même niveau qu’il y a un an (+2,1 %, soit 38 000 personnes en plus).
Le taux de chômage à nouveau en léger recul au quatrième trimestre 2022, le taux d’emploi reste au sommet
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