Le dialogue social ralenti par la crise du Covid-19. Il s’est conclu 76 650 accords d’entreprise en 2020 (-5 % en un an), selon le bilan annuel du ministère du Travail. Cette baisse cache toutefois un regain de la négociation collective dans les structures de moins de 50 salariés (+11 %). L’épargne salariale domine toujours les débats (+4 %). Mais, sous l’effet de la pandémie, les échanges se sont accélérés autour du temps (+30 %) et des conditions (+25 %) de travail. Parmi ces dernières, l’organisation du distanciel a généré près de 2 000 textes en 2020. À l’inverse, le dialogue sur les salaires et primes a nettement ralenti (-15 %). Même constat au niveau des branches, avec 950 accords conclus au total (-23 %) et un recul encore plus prononcé de ceux ayant trait à la rémunération (-38 %). Autres signes de la crise : l’explosion des accords de performance collective (+68 %) et l’irruption de l’activité partielle longue durée (49 accords de branche et 4 462 d’entreprise, pour plus de 370 000 salariés concernés). Enfin, 9 textes ont vu le jour au niveau interprofessionnel (2 de moins qu’en 2019), dont ceux, emblématiques, sur le télétravail et la santé au travail.
Le rythme et les thématiques du dialogue social bousculés par la crise du coronavirus
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