Le troisième confinement a laissé des traces sur l’emploi. En avril, l’activité partielle a atteint son plus haut niveau de l’année, selon la Dares (ministère du Travail). Au total, 6,4 millions de salariés ont été visés par une demande (contre 6,2 millions en mars). Au final, l’État s’attend à indemniser effectivement 2,7 millions de personnes (après 2,4 millions le mois précédent, soit 100 000 de plus que dans la précédente estimation), pour un total de 205 millions d’heures chômées (+5,1 % en un mois), mais un coût stable (2 Md€ mensuels). Ces chiffres restent pour autant inférieurs à ceux des précédents confinements. En revanche, la flambée des plans sociaux ne se dément pas. Entre le 29 mars et le 24 mai, 11 978 emplois ont été menacés dans le cadre de PSE. Soit 2 fois plus qu’en 2019, et 9 fois plus qu’en 2020 ! De même, les licenciements économiques (hors PSE) ont concerné 919 postes sur cette période, le double de l’an dernier.
Le chômage partiel et les plans sociaux s'envolent dans la foulée du troisième confinement
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