Le redressement post-épidémique s’annonce décevant dans l’Hexagone, selon Euler Hermes. Moins optimiste que l’Insee et la Banque de France, l’assureur-crédit s’attend à 5,6 % de croissance en 2021 (+0,2 point par rapport au printemps dernier), et 3,4 % en 2022 (-0,2 point), contre 4,2 % dans la zone euro. C’est que l’été a réservé 4 mauvaises surprises à la France : l’érosion "paradoxale" de la confiance des consommateurs, attribuée aux craintes de hausse du chômage et des impôts ; le retour à la normale incomplet dans les services, d’autant qu’il s’est fait "aux dépens de la consommation de biens" ; le manque de main-d’œuvre, qui pourrait durer et peser notamment sur l’agroalimentaire, l’hébergement-restauration et la santé. L’export devrait, par ailleurs, rester à la traîne, alors que la reprise du commerce mondial s’annonce solide (+8 % en 2021, +6 % ensuite). À ce sujet, "la normalisation des capacités de transport maritime n’interviendra probablement pas avant 2023", d’où des prix et des approvisionnements encore sous tension l’année prochaine, avertit Euler Hermes.
La reprise économique freinée dans son élan, après un été 2021 moins bon qu'il n'y paraît pour la France
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