La France ne sortira pas indemne de son troisième confinement. Le train de mesures sanitaires, mises en place en avril, lui coûtera 1,5 point de PIB au deuxième trimestre, estime Euler Hermes. Un rebond est toutefois espéré à partir de juillet-août, sous réserve que la vaccination progresse, les restrictions s’allègent… et que l’épargne des ménages alimente leur consommation. Le pays pourrait aussi profiter du méga-plan de relance américain, à travers une hausse de ses exportations industrielles (pharmaceutique, transports, agroalimentaire), évaluée à 9 milliards d’euros sur deux ans. Pour autant, l’assureur-crédit anticipe une croissance française moins forte qu’espéré en 2021, à 5,4 % (-0,8 point par rapport à sa précédente prévision). L’Europe ferait encore moins bien (+4 %), d’où un retour à la normale attendu au premier semestre 2022…"quasiment un an plus tard que les États-Unis", note Euler Hermes.
La perspective d’une croissance forte en 2021 mise à mal par le troisième confinement
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