Inflation : non, il n’y a pas de "profiteurs de crise" dans l’agroalimentaire, tranche le ministère de l’Économie
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Inflation : non, il n’y a pas de "profiteurs de crise" dans l’agroalimentaire, tranche le ministère de l’Économie

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La hausse des prix alimentaires (+11,8 % sur un an, en octobre) est normale - en tout cas, elle n’a rien de spéculative, selon un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), révélée, le 6 novembre, par Le Parisien. Cette inflation "résulte de la combinaison de plusieurs facteurs : guerre en Ukraine, reprise post-Covid, réchauffement climatique, crise sanitaire animale (grippe aviaire notamment, NDLR) et [d’autres] de nature économique (compétitivité, pénurie de main-d’œuvre…)", tranche le service de Bercy. Pour arriver à ces conclusions, il est parti de l’analyse de douze produits courants, entre 2019 et le premier semestre 2022. Sur cet échantillon, l’industrie agroalimentaire aurait eu tendance à rogner sur ses marges (d’où une baisse de 16 % de leur excédent brut exploitation), tout comme la grande distribution… même si celle-ci a pu se rattraper sur le non-alimentaire. Bref, à peine 24 heures après avoir dénoncé les "pratiques abusives" de quatre enseignes de supermarchés envers leurs fournisseurs, le ministère de l’Économie blanchit, cette fois, l’ensemble de la filière. Et balaie les accusations de "profiteurs de crise", apparues en juin.

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