Les entreprises françaises partiellement mises à l'abri des conséquences de la guerre en Ukraine. Le Premier ministre a confirmé travailler sur "un plan de résilience" pour aider, entre autres, les entreprises à "encaisser au mieux les impacts économiques" des sanctions prises contre la Russie, après son invasion en Ukraine. "Certaines filières industrielles et agricoles" seront ciblées, a indiqué Jean Castex à l'Assemblée nationale, le 1er mars, tandis que les mesures déjà prises contre la flambée des prix de l'énergie "seront prolongées et renforcées autant que nécessaire". Un peu plus tôt, le ministre de l'Economie avait toutefois prévenu, sur France Info, qu'il n'y aurait "pas de bouclier tarifaire global pour toutes les entreprises". Seules seront soutenues les grandes consommatrices de gaz et les plus "exposées à la concurrence internationale". Dès lors, il faudra s'attendre à un "surcroît d'inflation" qui restera "modéré", veut croire Bruno Le Maire. Pour ce qui est des exportateurs, Bercy pourrait leur demander de faire jouer leur assurance-crédit. Quant aux approvisionnements en Russie, un travail d'état des lieux (entreprises touchées, stocks, etc.) est en cours.
