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Difficultés de recrutement, tensions d'approvisionnement... les TPE-PME envisagent de relever les salaires et les prix en 2022
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Difficultés de recrutement, tensions d'approvisionnement... les TPE-PME envisagent de relever les salaires et les prix en 2022

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Les TPE-PME prises dans le tourbillon de l’inflation. Elles sont 50 % à envisager une hausse des salaires en 2022 (et même 68 % pour les entreprises de plus de 10 personnes), selon une enquête Bpifrance Le Lab et Rexecode, réalisée du 31 janvier au 9 février. Cette revalorisation (évaluée en moyenne à +2,2 %) est d’abord justifiée par un souci de fidélisation du personnel (à 75 %). Pas étonnant, puisque 57 % des 674 répondants se disent freinés dans leur activité par des difficultés de recrutement (+19 points en un an). S’y ajoutent, en parallèle, des coûts trop élevés (32 %, +21 points), tandis que les problèmes d’approvisionnement touchent désormais 72 % des dirigeants (+3 points en trois mois). Dans ces conditions, 58 % des TPE-PME prévoient de réviser leurs prix de vente à la hausse (de +3,8 % en moyenne). Un ajustement qui restera insuffisant pour améliorer leur marge nette : 34 % s’attendent à la voir diminuer, 48 % à la stabiliser. En attendant, "les hausses de coûts […] semblent affecter leur trésorerie" dès à présent : 27 % des entreprises notent en effet qu’elle se dégrade. Un chiffre en progression de 7 points en un seul trimestre.

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