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Définitivement adopté, le budget 2021 met finalement l'accent autant sur l'urgence que la relance
17 décembre 2020
Entre l’urgence et la relance, son cœur balance. C’est un budget 2021 entre deux eaux qui a été définitivement adopté par le Parlement le 17 décembre. D’un côté, il débloque 20 milliards d’euros (trois fois plus que prévu) pour contrer l’impact immédiat de la crise du coronavirus avec, notamment : 11 Md€ pour l’activité partielle (classique et longue durée) ; 7 Md€ pour le fonds de solidarité ; 600 millions pour la culture, le sport et la montagne. De l’autre côté, l’État met quasiment la même somme, pour accélérer le déploiement du plan de relance (22 Md€ sur les 100 annoncés d’ici 2022). Sont notamment entérinées la baisse des impôts de production (-10 Md€) et la mise en place de prêts participatifs, en plus de la réduction du taux d’impôt sur les sociétés (26,5 ou 27,5 %, selon les cas), programmée avant la crise. En contrepartie de ces aides, les entreprises de plus de 50 salariés devront toutefois se plier à de nouvelles obligations déclaratives sur leurs efforts en matière d’écologie et de parité.
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