L’Étai peaufine encore ses aides aux entreprises frappées par la flambée des coûts de l’énergie. Le tarif garanti à 280 € le mégawattheure sera finalement appliqué à chaque facture, plutôt que calculé sur l’ensemble de 2023. Cette logique de prix plafond, plutôt que de moyenne annuelle, ne sera toutefois suivie que par EDF, Engie, TotalEnergies et "quelques autres", a indiqué le gouvernement, à l’issue d’une réunion avec les fournisseurs. Au total, cette mesure, annoncée par surprise en janvier, devrait coûter 500 millions d’euros, pris en charge à 60 % par l’État. Lequel presse les entreprises à remplir l’attestation qui leur ouvre droit à ce dispositif, ainsi qu’à l'"amortisseur électricité" et au "bouclier tarifaire" : à peine un tiers des bénéficiaires potentiels ont déjà accompli cette démarche. Enfin, les PME les plus fragilisées pourront accéder à un traitement "au cas par cas" de leurs difficultés : en cas d’échec à renégocier leur contrat d’énergie, elles doivent solliciter leur conseiller départemental à la sortie de crise. Si, après examen, leur "pérennité" paraît effectivement menacée, les autorités tenteront d'obtenir de leur fournisseur d’éventuels "aménagements".
