Les aides d’urgence refont le plein de liquide. Présenté le 2 juin, le premier projet de loi de finances rectificative de l’année prévoit de réinjecter 15,5 milliards d’euros dans les dispositifs anti-crise, censés s’éteindre au cours de l’été. 6,4 Md€ iront à l’activité partielle sous toutes ses formes, 4 Md€ aux exonérations et aide au paiement de cotisations sociales, 3,4 Md€ au fonds de solidarité. Quant aux prêts garantis par l’État, comme promis, ils pourront être demandés jusqu’à la fin de l’année. Mais Bercy veut aussi faire de ce budget correctif celui de la "transition" vers la sortie de crise. D’où la création d’un fonds de 3 Md€ pour financer des entreprises en difficulté, l’assouplissement du report en arrière des déficits fiscaux (carry-back) ou le renouvellement de la "prime Macron". Résultat, la dette devrait approcher les 118 % du PIB. La prévision de croissance, elle, est maintenue à 5 %. Mais le gouvernement l’avait abaissée d’1 point il y a déjà deux mois.
Coronavirus : l'État rallonge de 15,5 milliards d'euros l'enveloppe des aides d'urgence
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