Les compteurs de l’activité partielle s’affolent. Selon un premier décompte de la Dares (ministère du Travail), en une semaine, entre le 25 mars et le 1er avril, les dossiers déposés ont triplé (plus de 425 000 demandes enregistrées en un mois, en provenance de 415 000 établissements), quand le nombre de salariés concernés (3,9 millions) a bondi de 166 %. Croissance similaire pour les heures chômées (+1 milliard d’heures en 7 jours). Plus d’une demande sur cinq provient d’un commerce. Hors Ile-de-France, c’est l’Auvergne Rhône-Alpes qui a le plus recours au dispositif (13 % des dossiers), devant Région Sud et Occitanie (moins de 10 % chacun). Face à l’explosion du trafic sur le site Activité partielle, le ministère a assuré avoir fait le nécessaire pour permettre 15 000 connexions simultanées (contre 50 auparavant) et absorber 400 000 utilisateurs par jour (contre 500).
