Les ETI et grandes entreprises ont retrouvé un peu de sérénité cet été. Si la trésorerie d’exploitation reste difficile pour une (courte) majorité des 116 dirigeants interrogés par l’AFTE et Rexecode du 2 au 9 septembre, ce pessimisme renoue en fait avec ses niveaux d’avant-crise. L’étude y voit une "forme de normalisation", confirmée par une situation financière globale jugée en amélioration en août et en septembre. Autre signe positif : ces entreprises ne sont plus que 10 % à éprouver "des difficultés de liquidité ardues" à cause de la crise (-7,4 points par rapport à juin). Pour autant, un durcissement des conditions de crédit commence à se faire sentir (+2,8 points), l’allongement des délais de paiement reste ressenti à un niveau assez élevé et l’incertitude sur l’investissement demeure : 39 % ne savent toujours pas si les reports de projets se transformeront en annulation (proportion stable).
