Un pas de plus vers la fin de l’interminable feuilleton Airbus contre Boeing ? Les États-Unis et l’Union européenne ont décidé de suspendre pour cinq ans leurs sanctions réciproques dans ce conflit, lié aux aides publiques que l’un et l’autre accordent à leur avionneur respectif. Cette décision vient prolonger une première trêve de quatre mois, censée expirer le 11 juillet. Américains et Européens se donnent ainsi plus de temps pour s’entendre sur les conditions de financement et de soutien publics à appliquer à l’avenir aux programmes de construction d’avions, et ainsi aboutir à l’abandon définitif de ces mesures de rétorsion, comme l’explique le gouvernement français par communiqué. Cette suspension de longue durée est un soulagement pour l’aéronautique (visés par des surtaxes de 15 %), mais aussi pour la viticulture. Ciblés, eux, par des droits de douane supplémentaires de 25 %, les vins tranquilles et spiritueux français ont durement souffert de cette guerre qui ne les concernait pas au premier chef.
