Le début de la fin pour le chômage partiel. Comme annoncé début mai, les règles exceptionnelles, mises en place pour la crise sanitaire, vont progressivement disparaître au cours de l’été. Le calendrier a été officialisé par deux décrets, parus le 29 mai. Dans les activités protégées (tourisme, culture, événementiel…) ou fermées (partiellement ou totalement, au niveau national ou local), le reste à charge demeurera nul en juin. Il évoluera différemment ensuite. Dans le premier cas (secteurs S1 et S1bis), il s’élèvera à 15 % en juillet, 25 % en août, 40 % à partir de septembre. Dans le second cas, il sera maintenu à zéro jusqu’au 31 octobre. Ce remboursement intégral de l’État sera également ouvert aux entreprises S1 et S1bis, à condition qu’elles justifient d’une perte de chiffre d’affaires d’au moins 80 %, sur une période de référence plus ou moins libre, définie par décret. Pour les autres entreprises, le reste à charge est passé de 15 à 25 % au 1er juin. Il sera de 40 % dès le 1er juillet. À cette date, les salariés concernés toucheront également moins (60 % de leur rémunération brute). Sauf dans les secteurs protégés, où ce taux sera maintenu à 70 % jusqu’au 31 août - ou 31 octobre, pour les activités visées par des fermetures administratives et celles les plus durement touchées par la crise.
