Le patronat ne cache pas sa déception face au projet de loi de finances 2020, examiné, le 27 septembre, en conseil des ministres. Pour le Medef, la baisse annoncée des prélèvements obligatoires sur les entreprises (près d’1 milliard d’euros) n’est qu’un « affichage » qui « se traduira en réalité par une hausse globale de la fiscalité ». Même constat à la CPME qui « déplore que les entreprises soient à nouveau appelées en renfort pour boucler le budget 2020 ». Dans leur collimateur : l’évolution de la fiscalité sur les carburants (TICPE, gazole non-routier…) et la réduction de la déduction forfaitaire spécifique (DFS). « Le gouvernement prend le risque de faire caler le moteur de la croissance », conclut le Medef.
