Après le transport maritime, le fret aérien et routier, à leur tour, sous pression
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Après le transport maritime, le fret aérien et routier, à leur tour, sous pression

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Plus aucun mode de transport ne semble pouvoir échapper à la surchauffe de l’économie. En septembre, la demande dans le fret aérien a décollé de 9,1 % par rapport au même mois de 2019, selon l’association internationale Iata. Le transport par les airs profite d’une compétitivité retrouvée par rapport au maritime, complètement grippé : les avions-cargos sont 3 fois plus chers, en moyenne, que les porte-conteneurs, contre 12,5 fois avant la pandémie de Covid-19. Problème : la disponibilité de l’aérien est en train de fondre, avec des capacités en baisse de 8,9 % par rapport à l’avant-crise. Pendant ce temps, le transport routier est, lui aussi, sous pression. En Europe, les prix ont atteint des sommets au troisième trimestre et pourraient rester durablement élevés, avertit l’IRU, l’Union internationale du secteur. En France, les taux de fret ont ainsi accéléré de 3,5 % en un an. En cause : la vigueur de la reprise, la pénurie de chauffeurs (40 000 à 50 000 personnes manquantes), la hausse des prix du gasoil (+23,5 % en un an), et, plus globalement, des capacités de transport insuffisantes et des goulets d’étranglement dans les chaînes logistiques.

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