Le leader mondial de l’aviation civile Airbus (135 000 salariés, CA 2019 : 70 Md€) a annoncé la suppression de 15 000 postes, dont près 5 000 en France et autant en Allemagne. Une première réunion avec les partenaires sociaux le 2 juillet doit permettre de préciser l’impact de cette restructuration en France, qui va aussi concerner sa filiale Stelia. L’avionneur explique ce plan social d’une ampleur inédite par une chute des cadences estimée à 40 % pour 2020 et 2021, et une baisse du trafic aérien jusqu’à 2023 voire 2025. L’avionneur dit vouloir « limiter l’impact de ce plan en s’appuyant sur toutes les mesures sociales disponibles, y compris les départs volontaires, les retraites anticipées, ainsi que le chômage partiel de longue durée pour les activités qui s’y prêtent ». La mise en œuvre du plan devrait débuter à l’automne. « Le secteur de l’aéronautique fait face à un choc massif, brutal et durable […] Néanmoins le chiffre de suppressions d’emplois annoncé par Airbus est excessif, a-t-on réagi au ministère de l’Économie. (Le groupe) doit réduire au maximum les départs contraints. »
