Télétravail : le gouvernement préconise 3 à 4 jours par semaine
# Santé # Ressources humaines

Télétravail : le gouvernement préconise 3 à 4 jours par semaine

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À la rentrée de janvier, les entreprises sont invitées par le gouvernement à placer les salariés qui le peuvent 3 à 4 jours par semaine en télétravail.

Selon le ministère du Travail, 60 % des salariés Français peuvent facilement télétravailler — Photo : David Pereiras

Si l’obligation du passe sanitaire en entreprise s’éloigne, le gouvernement fait appel à une recette déjà éprouvée pour tenter de contrer la flambée du variant Omicron en France. Au micro d’Europe 1, la ministre du Travail a appelé, le mercredi 22 décembre, les entreprises à accélérer vis-à-vis du travail à distance. "Je demande aux entreprises de se préparer dès maintenant pour renforcer le télétravail à la rentrée, le 3 janvier", a déclaré Élisabeth Borne.

Début décembre, le Premier ministre Jean Castex recommandait aux entreprises de placer leurs salariés deux à trois jours par semaine en télétravail, "sous réserve des contraintes liées à l’organisation du travail et à la situation des salariés". Cette recommandation était reprise quelques jours plus tard dans le protocole sanitaire en entreprise.

"60 % des salariés peuvent facilement télétravailler"

Élisabeth Borne veut aller plus loin. La ministre préconise "trois jours minimum pour les postes qui le permettent, voire quatre jours quand c’est possible". Selon elle, "60 % des salariés peuvent facilement télétravailler".

Le gouvernement laisse toujours la main aux entreprises pour décider de leur organisation, qui doit découler d’un dialogue entre l’employeur et les salariés. À ce stade, il n’y a donc pas d’obligation au télétravail. Il s’agit juste d’une recommandation.

Contrôles renforcés

Mais gare aux entreprises qui prennent les recommandations gouvernementales trop à la légère. Depuis quelques semaines, l’Inspection du Travail a renforcé ses contrôles sur le respect du protocole sanitaire en entreprise. Il y a quelques jours, Élisabeth Borne assurait que ces quelque 5 000 contrôles mensuels privilégiaient une dimension de conseil, mais que les services de l’État pouvaient aussi faire preuve de fermeté : "Si les postes de l’entreprise peuvent être effectués en télétravail à 100 % et que tous les salariés sont au bureau, bien qu’ils aient demandé à travailler de chez eux, une mise en demeure pourra être lancée", avait ainsi illustré la ministre du Travail au Figaro.

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