« Nancy, Rennes, Bayeux, Sens... Quatre de nos créations cousues mains pour architectures emblématiques de centre-ville ont rassemblé plus de 800.000 spectateurs au cœur de ces cités durant tout l’été. Ici ou là on constate un regain d’appétence pour ce type de spectacles : envie de beau, envie de rêver, envie de sortir de la crise, d’être ensemble, de découvrir ou redécouvrir nos patrimoines... Les motivations sont nombreuses et, à l’arrivée, ces événements impactent vertueusement l’économie locale, et en particulier les professionnels du tourisme : restauration, bars et terrasses, hôtellerie, souvenirs, transports, musées... L’investissement et la programmation de tels spectacles (nocturnes) se révèlent être de véritables booster de la vie économique en saison ! », s’exclame Benoît Quero, dirigeant de la société Spectaculaires, qui estime à plus 20 millions d’euros les retombées touristiques de ces quatre rendez-vous estivaux, « pour moins d’un million d’investissement sur l’année 2016 ».
Pour des politiques "ROIstes"
Sur les bases des chiffres institutionnels locaux, le dirigeant breton égrène les chiffres : Nancy 15 M€, Rennes 2,5 M€, Sens 1,75 M€, Bayeux 1,25 M€. De quoi faire pâlir toute politique « ROIste ». Seule ombre au tableau : les coûts croissants liés à la sécurité, que certaines collectivités voudraient imputer à leurs prestataires, mais qui pourraient sérieusement déséquilibrer ces sociétés de spectacle souvent fragiles.