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Tadaima veut lever 800 000 euros pour son kiosque urbain
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Tadaima veut lever 800 000 euros pour son kiosque urbain

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La start-up stéphanoise Tadaïma, issu du cabinet d'architecture Bebetools, veut lever 800 000 euros avant la fin de l'année afin d'industrialiser son concept de kiosque urbain.

— Photo : Le Journal des Entreprises

800 000 euros. C’est le montant que souhaite lever avant la fin de l’année Tadaïma, start-up issue du cabinet d’architecture stéphanois Bébétools. Créée fin 2015 par Benjamin Cabut et Brice Bignani, elle a mis au point Ukio, un concept architectural de kiosque urbain destiné notamment aux boutiques éphémères. « Depuis quelques années, les pop-up stores ont émergé. Les sites internet veulent avoir une petite présence physique, ponctuelle ou pas, et mobile. Il y avait un manque de produits destinés à cet usage », explique Benjamin Cabut.

Ukio est un espace vitré de 12m², avec des portes coulissantes et un système breveté de coque protégeant cet espace lorsqu’il est fermé. Placée en position haute, la coque fait office de bandeau d’enseigne et d’espace de stockage (12 m²). « Notre concept offre un espace ouvert pour capter les flux urbains », poursuit Benjamin Cabut. Le business modele sera assis sur la location.

Opérationnel en 2018

La commercialisation vient d’être lancée. L’objectif étant d’atteindre le seuil des dix commandes pour 2017, avec une production (fabrication sous-traitée localement) dès septembre prochain pour une mise en service début 2018. Cette première industrialisation devant être financée par la levée de fonds en cours. Le rythme de croisière est ensuite planifié à une quarantaine de stores par an. Pour 2018, Benjamin Cabut et son associé visent un chiffre d’affaires de 500 000 euros. Le seuil de rentabilité devrait être franchi en 2019.

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