Réussir à l'international : « Il faut persévérer et s’armer de patience »
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Réussir à l'international : « Il faut persévérer et s’armer de patience »

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Pour Affilogic, biotech spécialisée dans la recherche de nouveaux médicaments, l'export s'est très vite imposé comme indispensable à son développement. Son fondateur Olivier Kitten partage son expérience.

— Photo : Gilles Cayuela - Le Journal des Entreprises

« Affilogic est une société de biotechnologies dont le cœur de métier est de rechercher de nouveaux médicaments en partenariat avec des industriels. L’industrie pharmaceutique étant notre cible, le développement à l’international s’est d’emblée imposé à nous. En France, nous avons cinq partenaires alors que le potentiel est de 25 entreprises au Japon et de 250 aux Etats-Unis. Nous avons donc démarré l’international très rapidement. Nous avons créé Affilogic début 2010 et au mois d’avril je partais sur ma première convention d’affaires. L’avantage de ces conventions, c’est que l’on peut voyager à moindre frais. Vous partez à Berlin et sur place vous rencontrez aussi bien des Allemands que des Américains ou des Japonais. »

80% à l'export

« Huit ans plus tard, Affilogic c’est 15 salariés et 1,7 million d'euros de chiffre d’affaires dont 80% à l’export. Mais il ne faut pas croire que cela a marché du premier coup. L’international, c’est compliqué ! Il ne suffit pas de parler anglais. Dans notre secteur, il y a par exemple toute la problématique des brevets et de la propriété intellectuelle avec des règles qui peuvent différer d’un pays à l’autre. Et puis, il faut persévérer et s’armer de patience. J’ai dû faire au moins six voyages au Japon avant qu’il ne se passe quelque chose. Il faut montrer que l’on est investi, motivé. C’est ce qui a créé une dynamique de confiance et une crédibilité »

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