Rennes : Combat de coqs vise les 50.000 téléchargements

Rennes : Combat de coqs vise les 50.000 téléchargements

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Deux amis d’enfance rennais Quentin Ory, 24 ans (formé à Skema Lille), et Antoine Delanoé, 25 ans, ont lancé cet été une appli gratuite qui fait le buzz. Baptisée « Combat de coqs », elle propose des duels virtuels axés sur la culture française à travers 4.800 questions sur 12 grands thèmes (économie, musique, sport, mode, art, gastronomie…). Autour d’une com’ bien huilée, un vrai business plan se dessine pour atteindre les 50.000 téléchargements fin 2015 et bien plus en 2016.
— Photo : Le Journal des Entreprises

« On passe notre temps à jouer », s’amuse le duo adepte du "made in France" et qui a fait de son passe-temps une activité à part entière et bientôt un business. « Jamais rien n’a été fait sur la culture française, qui est très forte ! » Ils ont donc investi 12.000 € pour créer leur propre jeu. Filleuls du réseau Yao!, ils ont aussi été aidés à hauteur de 4.000 € par la Région (projet éligible à l’accélérateur d’initiatives jeunes) et du même montant par le crowdfunding via la plateforme bretonne GwenneG (objectif atteint en septembre).

Un support de com' pour les marques françaises

Sur leur appli « 100% culture, 100% digitale, 100% familiale », au ton décalé, « tout le monde peut jouer ». Dans leur Panthéon virtuel, on gagne des trophées. Si le téléchargement de l’appli est gratuit, eux se rémunèrent pas la publicité estimée à 1€ pour 100 joueurs, par jour via des régies. Ils veulent aussi en faire « un relais et un vrai support de com’ pour les marques françaises ». Combat de Coqs commence en effet à fédérer une communauté très sensible au « made in France ». Son principal concurrent français (un jeu de culture plus générale) en est à 6 millions de téléchargements dans l’Hexagone et 50millions dans le monde. Eux ont misé sur « l’élégance à la française » par leur graphisme, pour se différencier. « Il y a un engouement pour les jeux, un vrai potentiel ! » Leur succès repose sur un site web et les réseaux sociaux, « la clé », avec laquelle ils relaient leurs rencontres dont celle du 22 octobre avec François-Henri Pinault qui a testé l’appli. « Un tournant » pour eux. « C’est une aventure lancée avec une conviction, un peu à l’aveugle, mais qui prend bien », résument-ils. Et les idées ne manquent pas : versions anglaise, pour enfants…

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