« On passe notre temps à jouer », s’amuse le duo adepte du "made in France" et qui a fait de son passe-temps une activité à part entière et bientôt un business. « Jamais rien n’a été fait sur la culture française, qui est très forte ! » Ils ont donc investi 12.000 € pour créer leur propre jeu. Filleuls du réseau Yao!, ils ont aussi été aidés à hauteur de 4.000 € par la Région (projet éligible à l’accélérateur d’initiatives jeunes) et du même montant par le crowdfunding via la plateforme bretonne GwenneG (objectif atteint en septembre).
Un support de com' pour les marques françaises
Sur leur appli « 100% culture, 100% digitale, 100% familiale », au ton décalé, « tout le monde peut jouer ». Dans leur Panthéon virtuel, on gagne des trophées. Si le téléchargement de l’appli est gratuit, eux se rémunèrent pas la publicité estimée à 1€ pour 100 joueurs, par jour via des régies. Ils veulent aussi en faire « un relais et un vrai support de com’ pour les marques françaises ». Combat de Coqs commence en effet à fédérer une communauté très sensible au « made in France ». Son principal concurrent français (un jeu de culture plus générale) en est à 6 millions de téléchargements dans l’Hexagone et 50millions dans le monde. Eux ont misé sur « l’élégance à la française » par leur graphisme, pour se différencier. « Il y a un engouement pour les jeux, un vrai potentiel ! » Leur succès repose sur un site web et les réseaux sociaux, « la clé », avec laquelle ils relaient leurs rencontres dont celle du 22 octobre avec François-Henri Pinault qui a testé l’appli. « Un tournant » pour eux. « C’est une aventure lancée avec une conviction, un peu à l’aveugle, mais qui prend bien », résument-ils. Et les idées ne manquent pas : versions anglaise, pour enfants…