Remi Pauvros pressenti pour présider la société du Canal Seine-Nord
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Remi Pauvros pressenti pour présider la société du Canal Seine-Nord

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D'après le secrétaire d'Etat aux transports Alain Vidalies, le député PS Rémi Pauvros sera nommé président de la société de projet du Canal Seine-Nord Europe, le 15 mars prochain.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le secrétaire d'Etat aux transports Alain Vidalies, a annoncé ce mercredi, lors d'un entretien à La Voix du Nord, que le député PS du Nord Rémi Pauvros a de grandes chances de prendre la présidence de la société de projet du Canal Seine-Nord Europe. « Compte tenu du travail effectué par Rémi Pauvros sur ce dossier, dont je rappelle qu'il était totalement dans l'impasse en 2012, les représentants de l'Etat au conseil de surveillance soutiendront sa candidature pour la présidence du Canal-Seine Nord Europe. Comme ils sont majoritaires, je peux vous annoncer que Rémi Pauvros sera le président de cette société ».

Exit Jean-Louis Borloo ?

Lors d'une conférence en septembre 2016, le président du Conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand avait également évoqué le nom de Jean-Louis Borloo. « Nous attendons la composition de la société de projet et nous pensons que Jean-Louis Borloo serait l'homme de la situation », indiquait alors le président de la région avant d'ajouter : « J'attends aujourd'hui du Président et du Premier ministre qu'ils désignent très clairement la personne à la tête de la société de projet ».

Une nomination le 15 mars

Toujours selon Alain Vidalies, cette nomination devrait avoir lieu le 15 mars prochain. Permettant à ce projet apparenté à un serpent de mer d'avancer, cette nomination était très attendue. Fin 2016, la sénatrice du Nord, Valérie Létard, interpellait d'ailleurs le secrétaire d'Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche au sujet de l'avenir du Canal Seine-Nord Europe. Long de 107 km, le canal Seine-Nord représente un investissement estimé à 4,5 milliards d'euros hors taxe et devrait générer 13.000 à 15.000 emplois, directs et indirects, durant la phase de chantier. « Il y a trois à quatre fois plus d'emplois prévus avec les zones logistiques qui suivront, c'est ça qui m'intéresse », soulignait en septembre Xavier Bertrand.

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