Numérique : Le Clust'R numérique et Numelink veulent faire entrer Auvergne-Rhône-Alpes dans le Top 5 des régions européennes

Numérique : Le Clust'R numérique et Numelink veulent faire entrer Auvergne-Rhône-Alpes dans le Top 5 des régions européennes

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Quelques mois après avoir annoncé leur fusion, le clust'R numérique et Numelink précisent les contours et les objectifs de ce mariage. L'objectif est ambitieux : faire entrer la filière régionale dans le top 5 européen.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Les grandes manœuvres avaient commencé en début d'année et annoncées officiellement en mai dernier. Les deux réseaux numériques principaux de Rhône-Alpes, le Clust'R Numérique (Lyon et Grenoble) et Numelink (Loire, Auvergne, Drôme et Ardèche) vont fusionner au 1er janvier prochain. Ce nouvel ensemble, dont le nom n'a pas encore été dévoilé, pèsera plus de 600 adhérents, représentant 2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 26.000 emplois. Suite à une rencontre entre Catherine Bocquet, présidente de Numelink, et de Jean-Michel Bérard, président du Clust'R numérique, le voile a été levé sur leurs ambitions et leur organisation.

Objectifs
L'objectif de cette fusion est ambitieuse puisqu'il s'agit de faire entrer, d'ici 2020, la filière régionale des logiciels et services numériques dans le top 5 des filières numériques européennes. Le numérique représente aujourd'hui 42.000 emplois en Auvergne-Rhône-Alpes. Le nouveau cluster, issu de la fusion, veut doubler ce chiffre d'ici à 2020 en accroissant sa visibilité et ses services en direction des entreprises locales, en contribuant à attirer de nouvelles sociétés sur le territoire, de nouvelles écoles et de jeunes diplômés.50 propositions ont déjà été établies dans ce sens : lancement d'un prix mondial, attraction d'un major du numérique, création d'une marque...)

Gouvernance
La gouvernance du cluster sera assurée par un conseil d'administration de 26 membres élus, issus de tout le territoire, la répartition des sièges ayant été établie selon les critères du nombre d'emplois locaux, du nombre d'adhérents et du poids des financements. Objectif :" Assurer l'équité entre les deux clusters fondateurs et garder la proximité avec les territoires". Deux co-présidents seront désignés pour la première année d'existence de ce nouvel ensemble.
Pour assurer la transition, deux administrateurs sont chargés de mener la fusion opérationnelle : le Stéphanois Guillaume Beyens (Adista) et le Lyonnais Eric Angelier (ex DG d'Everwin, senior Partner d'Axeleo). Ils devront consulter tous les territoires et proposer un plan détaillé (statuts, organigramme, budget...)

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