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Comment l’éditeur Sparklane veut conquérir l’Europe
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Comment l’éditeur Sparklane veut conquérir l’Europe

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L’éditeur nantais vient de lever 4 millions d’euros auprès de son investisseur historique. De quoi lui permettre de se développer en Europe et de poursuivre la R&D sur ses algorithmes de prédiction au service des commerciaux.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le big data et l’intelligence artificielle au service des commerciaux. C’est en résumé ce que propose la start-up nantaise Sparklane. Depuis sa création en 2009, par Frédéric Pichard, l’éditeur développe des algorithmes de prédiction pour les forces de ventes. « Nous sommes capables d’identifier les signaux faibles des entreprises, que ce soit une levée de fonds en cours, un déménagement, un agrandissement, afin d’identifier les meilleurs prospects pour nos clients», explique Alexandre Verno, directeur du Product Management au sein de la direction nantaise de cette start-up installée aussi à Paris et au Royaume-Uni.

L'Allemagne, l'Espagne et l'Italie en ligne de mire

Une aide à la prospection qui a séduit près de 400 clients dont une majorité de grands comptes dans les banques et assurances. En 2015, elle avait réalisé 5 millions d’euros de chiffre d’affaires et ciblait les 8 millions en 2016. « L’entreprise est en croissance de 50% en moyenne par an », précise Alexandre Verno. C’est ce dernier point qui a convaincu le fonds XAnge, marque du groupe Siparex, l’investisseur historique de Sparklane, d’investir 4 millions d’euros dans l’entreprise avec Entrepreneur Venture. « Cela va nous permettre d’avoir les moyens de nos ambitions », ajoute Thomas Rossignol, directeur du Software développement. Ce nouvel investissement porte le financement total de Sparklane à 7 millions d’euros.

« Nous sommes constamment en recrutement »

Objectif : se développer désormais en Europe. La PME qui compte un bureau de quatre personnes à Londres, et qui réalise 10% de son chiffre d’affaires à l'étranger, aimerait se développer en Allemagne puis en Espagne et en Italie. Elle ambitionne de réaliser 50% de son chiffre d'affaires à l'étranger d'ici à trois ans. La levée de fonds va lui permettre de recruter des forces commerciales pour commencer les prospections.

D’autres recrutements sont prévus à Nantes pour renforcer le pôle R&D du groupe. Nantes compte 35 salariés soit la moitié des effectifs du groupe. « Nous comptons trois chercheurs dans nos équipes », souligne Thomas Rossignol qui recrute actuellement un quatrième chercheur. « Nous sommes constamment en recrutement », précise le manager. Car les innovations dans le big data et l’intelligence artificielle vont vite, très vite.

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