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Métro de Rennes : Au cœur de la tranchée couverte de la ligne b
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Métro de Rennes : Au cœur de la tranchée couverte de la ligne b

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Alors que le tunnelier Elaine a grignoté ses premiers mètres de terre, les autres lots du chantier de construction de la ligne b du métro rennais ont pris eux aussi leur rythme de croisière. A la Courrouze, une centaine de personnes s’activent sur le « lot 2 ».
— Photo : Le Journal des Entreprises

Rennes est actuellement un immense chantier. En cause : la réalisation de la deuxième ligne du métro, qui doit être opérationnelle en 2019. Sur le lot 2, qui concerne le tracé d’1,2 km de la ligne et la construction de deux stations (Saint-Jacques Gaîté et La Courrouze), une dizaine d’entreprises sont mobilisées. Elles interviennent pour le compte du groupement ayant remporté l’appel d’offres pour ce lot : les groupes bretilliens Legendre et Angevin. « Nous réalisons la tranchée couverte sud, explique Philippe Menez, directeur du projet. Nous en sommes au début des travaux de génie civil. Nous creusons jusqu’à vingt mètres de profondeur, posons des pieux, des parois moulées, c’est-à-dire des murs très épais espacés de 9m, qui laisseront place au passage des rames dans le futur » (sous environ 5m de hauteur). Actuellement, le vide est à une quinzaine de mètres sous le niveau de la rue Jean-Mermoz. « Il reste 5 mètres à terrasser ». Après avoir posé le toit de la tranchée couverte, les ouvriers du chantier vont travailler « en taupe », pour dégager la terre et réaliser cette tranchée couverte qui relie deux stations et le garage atelier (qui permettra l’entretien des rames). C’est cette même terre qui sera posée en remblai au-dessus du toit de la tranchée, avant de permettre l’aménagement urbain visible de l’extérieur. Au total, ce sont environ 60.000 m3 de terre qui vont être dégagés pour creuser les deux stations de ce lot 2.

100 personnes

Dès le mois d’avril, les entreprises vont intervenir pour construire le radier, sur lequel passeront par la suite les rames. « Nous sommes dans les temps », se réjouit Philippe Menez, qui travaille au quotidien avec plus de 80 personnes sur ce chantier titanesque. « Avec les équipes d’encadrement, nous sommes une centaine, précise-t-il. Pendant la phase de génie civil, nous resterons à 80 personnes en rythme de croisière ».

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