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Medef : comment les candidats à la présidence voient l'avenir du syndicat
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Medef : comment les candidats à la présidence voient l'avenir du syndicat

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Dernière ligne droite pour les quatre candidats à la présidence du Medef. Lors d'une soirée-débat organisée par le Medef Lyon-Rhône le 4 juin, les postulants ont échangé sur les grands enjeux du syndicat patronal. Au premier rang desquels son avenir et son rôle dans un paysage politique en pleine recomposition.

Alexandre Saubot, Patrick Martin, Olivier Klotz et Geoffroy Roux de Bézieux lors d'un débat sur l'avenir du Medef, le 4 juin, à Lyon — Photo : Marion Bornaz

Non, le Medef ne peut mourir. Mieux, il a un rôle à jouer et peut prendre toute sa place au centre du jeu. C’est l'opinion qu'a exprimé Geoffroy Roux de Bézieux, l’un des quatre candidats à la succession de Pierre Gattaz à la présidence du Medef, lors d'un débat organisé par le Medef Lyon-Rhône le 4 juin. Sa recette ? "Mettre l’accent sur la prospective, céder sa place de gardien de but pour prendre celle d’attaquant", avance-t-il. Le candidat poursuit : "il faut qu’on porte les solutions pour étendre notre influence".

Aux côtés de Geoffroy Roux de Bézieux, Patrick Martin - le "local" de l’étape en tant que président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes -, Alexandre Saubot et Olivier Klotz prennent tour à tour la parole. Ce dernier, président du Medef Alsace, argue que l’organisation patronale est trop influencée par "les grandes entreprises qui ont les reins solides pour absorber les chocs. A l’inverse des plus petites PME qu’il nous faut davantage défendre".

Un Medef "plus participatif" et "moins arrogant"

Pour Alexandre Saubot, patron du groupe Haulotte, dans la Loire, il faut remettre le Medef sur des rails clairs : "représenter, défendre, servir", résume-t-il. Or, "sur ces trois fondamentaux, est-ce qu’on fait le job ?", interroge-t-il sans donner la réponse. Pour donner un second souffle à cette organisation, il est nécessaire de "reprendre la main et aller au combat".

Restant dans un champ lexical très offensif, Patrick Martin entend quant à lui en finir avec l’autoflagellation. "Certes la tendance, au motif d’efficacité, est de se passer des corps intermédiaires tels que le nôtre. Mais nous incarnons un contre-pouvoir gage de modernité". Selon le patron du Medef régional, cette "association" nationale dont il brigue la présidence doit redevenir plus "participative pour réussir le déploiement de ses décisions". Mais aussi "moins institutionnelle, et moins arrogante".

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