Loire-Atlantique
Les Harpes Camac ouvrent une boutique à Rotterdam et à Los Angeles
Loire-Atlantique # Commerce # Artisanat

Les Harpes Camac ouvrent une boutique à Rotterdam et à Los Angeles

S'abonner

La PME de Mouzeil, seule fabricante de harpes en France, vient d’ouvrir ce week end sa quatrième boutique à l’étranger, à Rotterdam, aux Pays-Bas. Le facteur de harpes, qui réalise plus de moitié de son chiffre d'affaires à l’export, s'apprête aussi à ouvrir un magasin à Los Angeles le mois prochain.

— Photo : Le Journal des Entreprises

C’est un magasin de prestige sur deux étages qui vient d’ouvrir en plein cœur de Rotterdam, aux Pays-Bas. La toute nouvelle boutique de 200m² des Harpes Camac a été inauguré ce week end. Les Harpes Camac n’en finissent donc plus de s’exporter alors qu’une nouvelle boutique va aussi être inaugurée à Los Angeles, dans le quartier de Pasadena le 11 novembre prochain. La PME de Loire-Atlantique qui réalise 60% de son chiffre d’affaires à l’export grâce aux quinze magasins franchisés et à ses 20 partenaires distributeurs dans le monde continue donc de s’exporter tous azimuts.

Londres, un rêve

Pourtant, Jakez François, le P-dg des Harpes Camac, assure qu’il n’y a pas vraiment de business plan établi derrière ces nouvelles implantations. « J’ai rencontré la bonne personne au bon moment, ce n’était pas vraiment calculé, tout cela s’est fait un peu par hasard», confie le PDG de la PME de Mouzeil, située à 40 kilomètres au nord-est de Nantes. Lui, rêve, à moyen terme de s’implanter au Royaume Uni. « Londres fait rêver mais pour le moment je n’ai pas rencontré la bonne personne », précise-t-il.

Rupture de stock

Tout va bien pour celui qui performe toujours dans le TOP 5 des facteurs de harpes dans le monde. « Actuellement le carnet de commandes est plein, on a 250 harpes à fabriquer, on est en rupture de stock», assure Jakez François. Pas question pour autant d'augmenter la production. « On a l’habitude, il y a toujours un rush à la rentrée à cause des commandes de nouveaux étudiants. Cette année est particulièrement exceptionnelle mais on sait que le marché n’est pas en train d’exploser, cela arrive tous les cinq ans, c’est cyclique », analyse le P-dg. Employant 45 salariés et réalisant un chiffre d'affaires de huit millions d'euros, l'entreprise fabrique chaque année 2 000 harpes celtiques (sans pédales) et 300 harpes classiques (avec pédales).

Loire-Atlantique # Commerce # Artisanat