Avec ses six réacteurs de 900 MW, la
centrale nucléaire de Gravelines s'est fixé comme feuille de route 2040. L'objectif est de faire fonctionner l'infrastructure jusque là. Elle dispose pour cela d'un budget d'exploitation annuel de 220 à 250 millions d'euros pour la maintenance des réacteurs. Autant dire que la récente annonce de Ségolène Royal qui a concédé à la demande d'EDF de repousser de dix ans la fermeture des centrales françaises est de bonne augure, même si la décision finale reviendra à l'Autorité de sûreté nucléaire.
Ségolène Royal, ministre de l’Écologie et de l’Énergie, a annoncé son souhait de prolonger de dix ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, « sous réserve de l’avis de l’autorité de sûreté nucléaire ». Qu'en sera-t-il pour Gravelines, la plus importante d’Europe de l’Ouest en termes de production d’électricité nucléaire ? Passera-t-elle de 40 à 50 ans d'autorisation de fonctionnement ?
