Spartoo leader de la vente de chaussures en ligne
qui a levé 25 millions d'euros récemment, se prépare à aborder un nouveau marché : le textile. « Nous sommes confiants car nous travaillons avec beaucoup d'outils pour comprendre le marché et évaluer les risques», estime
Boris Saragaglia le P-dg de l'entreprise grenobloise. Ce lancerment est prévu d'ici le mois de mars.
L'entreprise emploie aujourd'hui 300 salariés répartis entre son siège social de Grenoble et sa plateforme de distribution à Saint-Quentin-Fallavier, dans le Nord-Isère. Une taille critique qui la pousse à envisager sérieusement un agrandissement de ses locaux.
« Nous sommes toujours à l'affût. D'ailleurs, une quarantaine d'employés a déménagé la semaine dernière dans le bâtiment d'en face, pour avoir un peu plus de place », note Boris Saragaglia.
D'autant plus que pour supporter sa
croissance de 300 % à l'international enregistrée en 2012, Spartoo
prévoit de recruter cette année 30 à 40 nouveaux salariés, principalement en CDI, pour le département des achats, le service client à l'international ou le e-marketing.
En pleine période de soldes, Spartoo annonce une moyenne de 50.000 ventes par jour.
« Nous avons même connu des pics allant jusqu'à 21 paires de chaussures vendues par seconde », affirme Boris Saragaglia, son P-dg.
Le président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jacques Queyranne, qui a visité la société en début de semaine, a salué le succès de Spartoo, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 130 millions d'euros en 2012. Et il élève son P-dg, Boris Saragaglia, en symbole de la réussite de la jeunesse quelques jours avant la venue de François Hollande à Grenoble. « Spartoo est une success story qui a démarré il y a six ans, montée par des jeunes et sur un marché nouveau, la vente de chaussures en ligne», s'est réjoui Jean-Jacques Queyranne.
