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eBikeLabs veut lever 550 000 euros en deux mois
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eBikeLabs veut lever 550 000 euros en deux mois

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La plateforme communautaire destinée à rassembler les usagers des vélos électriques, eBikeLabs entame une levée de fonds participative sur la plateforme internet Raizers.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Quelques mois après une première campagne de crowdfunding equity, la plateforme communautaire destinée à rassembler les usagers des vélos électriques eBikeLabs entame une levée de fonds participative sur la plateforme internet Raizers. Son objectif ? Réunir 550 000 euros en deux mois pour financer sa croissance et son expansion sur le marché allemand. L’offre d’eBikeLabs s’articule autour de trois piliers : un site web et une application mobile permettant de calculer des itinéraires en fonction de la réserve de la batterie, une borne d’informations regroupant plusieurs services liés aux performances des batteries, et un contrôleur connecté visant à ajuster automatiquement la consommation de la batterie, et destiné au marché du B to B. Le choix de la plateforme européenne Raizers n’est pas un hasard, puisqu’eBikeLabs vise aussi l’Europe pour se développer.

Le marché allemand en ligne de mire

« Cela nous permettrait d’avoir des investisseurs dans des pays qui nous intéressent comme la Belgique, le Luxembourg ou la Suisse. L’investissement se traduira par des parts dans la société ». Une première étape a déjà été franchie, à travers le partenariat avec KIC InnoEnergy, qui met ainsi à disposition d’eBikeLabs des locaux en Allemagne, un business développeur présent sur place, ainsi qu’une enveloppe de 200.000 euros. « En échange, ils se rémunéreront sous forme de royalties sur le projet », détaille Maël Bosson. Premier pays producteur de vélos électriques, l’Allemagne représente un marché potentiel pour le contrôleur électrique d’eBikeLabs. « Ce pays représente un marché de 120.000 ventes annuelles, soit cinq fois plus que le marché français », rapporte-t-il. « Sur les trois derniers mois, nous avons déjà enregistré un carnet de commandes de 200.000 euros, contre un chiffre d'affaires de 25 000 euros en 2016. Nous sommes passés en six mois de six à douze salariés. Nous avons l’ambition d’atteindre les 250 000 euros de chiffre d'affaires cette année et un million pour 2018 », annonce le cofondateur.

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